Yuree Kensaku - Le Mont Never-Rest
In the Boxing Ring Full of Thorns (détail) 2025
Peinture au spray, acrylique, paillettes, marqueur permanent et collage sur lin
80 × 100 cm
La Galerie 75 Faubourg présente Le Mont Never-Rest, première exposition personnelle en France de l’artiste nippo-thaïlandaise Yuree Kensaku, du 21 octobre au 19 décembre 2025. En collaboration avec la Galerie Enrico Navarra.
The Rod of Asclepius and a Man Carrying a Snake (Constellation) in the Massif Central 2025
Acrylique, paillettes, collage et feuilles de cuivre et d’argent sur toile
80 × 120 cm
The Frailty: The Forgetful Goldfish and the Wilting Lilies 2025
Acrylique, paillettes et feuilles d’or sur toile
80 × 120 cm
Renk - Thousand Skies. From Graffiti to Painting
Vue de l’exposition Thousand Skies. From Graffiti to Painting au Art Museum of Sichuan Fine Arts Institute, Chongqing, Chine. Photo : Carmen Studio. © Renk
Renk
Thousand Skies.
From Graffiti to Painting
09.09.2025 – 07.10.2025
Art Museum of Sichuan Fine Arts Institute
La Galerie Enrico Navarra présente l’exposition personnelle de l’artiste français Renk – Thousand Skies. From Graffiti to Painting au Art Museum of Sichuan Fine Arts Institute de Chongqing du 9 septembre au 7 octobre 2025. Invité par l’institution pour sa première présentation muséale en Chine, Renk y réunit plus de 80 œuvres réalisées entre 2014 et 2024, dans une rétrospective qui retrace un parcours singulier, du graffiti à la peinture.
Jean-Michel Basquiat - Untitled

Jean-Michel Basquiat, vue de l’exposition
Artemis Baltoyanni et Doriano Navarra ont le plaisir de vous présenter l’exposition de l’artiste Jean-Michel Basquiat : Untitled à la Galerie The Intermission du 22 mai au 2 août 2025
Refuser de donner un titre à une œuvre permet à une image ou un objet d’exister par lui-même, sans appui verbal ni contexte. Une telle approche suggère une manière de considérer, avec un regard clair, le travail de Jean-Michel Basquiat. Une œuvre sans titre réalisée au bâton à l’huile en 1983 ne contient aucune image — seulement la signature de l’artiste, l’année, et le titre : UNTITLED (« sans titre »). Geste duchampien de pure déclaration artistique, cette œuvre énonce clairement sa critique : le nom est une marchandise, et l’identité devient une icône. Aucun titre n’est nécessaire.
Untitled, la première exposition consacrée à Jean-Michel Basquiat présentée en Grèce, propose une sélection d’œuvres sur papier qui forment un index des grands thèmes et symboles de l’artiste. Présentant principalement un jeune Basquiat à l’aube de la reconnaissance et de la célébrité, Untitled révèle un artiste à l’œuvre dans les interstices entre jeu et critique, idées et mondes. Avec des œuvres réalisées dès l’âge de 18 ans, Untitled saisit la période où la relation de Basquiat au langage évolue, devenant plus ambitieuse et viscérale après s’être détaché de son célèbre tag de rue, SAMO. Les préoccupations formelles du jeune artiste commencent à se dessiner.
En 1980 et 1981, années auxquelles appartiennent la majorité des œuvres présentées dans Untitled, on voit émerger la mythologie personnelle désormais immortelle de Basquiat. Crânes et couronnes, armes et combattants prolifèrent au crayon gras et au graphite sur tout papier tombant entre ses mains. La liberté qu’offre le papier à l’artiste, permettant aux idées de circuler rapidement et sans contrainte, dissimule le poids de ses sujets. À travers des gestes expressifs et un usage fragmenté et intuitif du langage, Basquiat oriente constamment le regard vers la précarité sous-jacente du héros et de la souveraineté, par des associations symboliques subtiles. Les signes d’exaltation et de mort, de violence et de pouvoir ne sont jamais très éloignés dans ces œuvres, illustrant les forces neutralisantes qui régissent la relation entre l’individu et la société. L’élévation prépare inévitablement l’effondrement ; la marchandisation dépouille la vitalité de sa signification.
Dans son portrait de Joe Louis de 1982, Basquiat représente le buste de l’un de ses sujets récurrents : un champion poids lourd largement considéré comme le premier Afro-Américain à être devenu un héros national après sa victoire en 1938 contre le boxeur allemand Max Schmeling. Sous ce portrait évocateur figure le néologisme SKEPTISM, une faute d’orthographe intentionnelle du mot skepticism (scepticisme), dérivé du grec. Dans ce contexte, le mot sert à interroger les conditions de la glorification de Louis, marquées par les projections sur la manière dont un Afro-Américain devait se comporter face à un public blanc. Créé l’année où Basquiat a présenté sa première exposition personnelle à New York et a participé à Documenta 7, ce portrait peut se lire à la fois comme historique et autobiographique, témoignant de la capacité unique de l’artiste à absorber les référents culturels pour les intégrer à une symbolique profondément personnelle.
Qu’il s’agisse de boxeurs ou de personnages de dessin animé, de rois ou d’enfants, les figures de Basquiat portent en elles le poids des contradictions du monde. L’héroïsme rencontre toujours ses limites, et la visibilité s’accompagne inévitablement d’attentes et d’exploitation. Pourtant, Untitled témoigne de la puissance d’une expression prolifique et indomptable.
La scénographie a été conçue par Kois Associated Architects, qui a imaginé un environnement amplifiant l’intensité du travail de Basquiat et soulignant le dialogue de l’exposition avec le tissu urbain et culturel du Pirée.
Matt McCormick - Running on Empty

Buried With The Stars (First Step Was Touching The Moon), 2025
Huile sur toile
152,4 × 365,8 cm (Triptyque)
Doriano Navarra a le plaisir de vous présenter l’exposition de l’artiste américain Matt McCormick : Running on Empty à la Galerie 75 Faubourg du 27 juin au 1er août 2025
Nous sommes faits de l’étoffe de nos rêves* et l’exposition de Matt McCormick Running on Empty le donne à voir. Le Californien de Los Angeles revient sur son adolescence, sur ce moment où, pour chacun et chacune, un nouveau monde s’ouvre et produit des films intimes et des idéaux puissants. McCormick livre ici les clés de ses œuvres entre mythologies contemporaines et sommets apaisés.
« Running On Empty explore l’adolescence comme s’il s’agissait, en quelque sorte, d’une condition atmosphérique — formatrice, fracturée, et inachevée. C’est un espace où l’on rencontre le monde dans toute sa volatilité : moments d’intimité et de violence, de calme et de rapidité, de découverte et de honte. Ces années sont souvent présentées comme une période dont on se détache. Mais elles dessinent l’architecture de notre perception – ce qu’on espère, ce qu’on redoute, ce qui reste en nous.
Mon travail oscille entre peinture, sculpture, vidéo et photo, mais le fil conducteur n’est pas le médium — c’est la mémoire. Non pas la mémoire en tant que trace, mais la mémoire comme sensation : sa façon de déformer, de répéter, de disparaître, et de réémerger. Les images que j’utilise ne sont pas autobiographiques, mais elles semblent pouvoir l’être. Elles sont extraites de plateformes digitales – Tumblr, Pinterest, YouTube –, c’est-à-dire d’espaces fonctionnant à présent comme des archives de la mémoire collective. Elles reflètent la façon dont toute une génération a appris à s’expérimenter : à travers des émotions rebloguées, à travers une imagerie ambiante et l’esthétique d’une nostalgie de seconde main.
Il y a un glissement qui m’intéresse – celui de l’adolescence vécue au grand air, physique et sans filtre, vers une adolescence désormais synonyme de plus en plus d’isolement, observée à travers les écrans. Ce travail suit ce mouvement – non pas pour le critiquer, mais pour observer ce qui a changé. Comment l’expérience se structure. Comment l’identité se répète. Comment la mémoire enregistre-t-elle moins les événements et plus ce qui a été documenté, partagé ou rejoué sans fin.
Je ne cherche pas à raconter des histoires de manière linéaire. Le travail est plus articulé en fragments : petites ruptures, gestes non résolus, boucles ouvertes. Le ton oscille entre tendresse et malaise. Certains moments semblent cinématographiques, mais le récit est instable, disjoint, comme l’est la mémoire. Certaines images se répètent d’un médium à l’autre, mais leur sens change selon le contexte — comme une phrase qui résonne étrangement après avoir été répétée trop souvent.
Il y a aussi une question de mythe. La jeunesse américaine est constamment mythifiée – par les médias, la publicité, l’art. Elle est esthétisée et aplanie, même dans ces expressions les plus volatiles. Ce travail se refuse à cela. Il essaye de faire coexister les contradictions : la beauté et la violence, la joie et le danger, la liberté et la désillusion. Non pas pour les résoudre, mais pour laisser place à la charge émotionnelle qu’elles portent.
Running On Empty ne traite pas uniquement de l’adolescence. L’exposition se demande aussi comment l’adolescence persiste en nous. Comment ces premières expériences – quel que soit leur degré d’abstraction ou de fragmentation – continuent de façonner notre manière de nous souvenir, de construire du sens et de nous percevoir en mouvement dans le monde. Il est question de la tension entre ce que nous avons vécu et ce que nous avons absorbé. Ce que nous portons en nous, même sans le savoir. »
Matt McCormick
* D’après William Shakespeare, La Tempête, 1610

Portrait de Matt McCormick, 2025
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Renk - The Night
Dusk on the Beach Tulum, 2025
Peinture au spray et acétone sur toile
Chaque: 195 × 114 cm cm (triptyque)
Lio Malca & Doriano Navarra sont heureux de vous convier à l’exposition Renk: The Night.
Cette exposition très attendue dévoile une collection dynamique d’œuvres récentes et inédites, qui se déploient comme une méditation poétique sur la transition du jour à la nuit.
Du jeudi 8 mai au samedi 2 août 2025
60 White Street, Tribeca, New York, NY 10013
Ground Floor
Né Walig Nicolet à Rennes (France) en 1987, il commence à taguer en 2000 avec le blaze 100REMOR après avoir vu un reportage télévisé sur le graffiti. Quelques années plus tard, il rencontre plusieurs tagueurs et passionnés de graffiti lors de sa formation en communication à Bagnolet. Il change alors son nom pour Renkar, avant de choisir Renk en 2007, qui deviendra son nom d’artiste. À partir de 2011, suite à une révélation lors d’un voyage dans le désert du Sinaï, en Égypte, Renk se consacre pleinement à la peinture sur toile. « Un soir, en regardant le coucher du soleil, Walig a eu une révélation. Le ciel et les couleurs semblaient lui parler. Le message était clair et concis : « La peinture sera toute ta vie ». » (David Rosenberg, Renk, Éditions Skira, 2021)
Renk vit et travaille à Paris, en France.

Portrait of Renk. Photo : Robert Brunton.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Makoto Ofune, Eternity
WAVE #126, 2022-24
Poudre de pigments minéraux sur papier de chanvre monté sur bois
80 x 120 cm
La Galerie 75 Faubourg, en collaboration avec les Galerie Enrico Navarra (Paris) et Yoshii (New York), présente « Makoto Ofune, Eternity » , du 30 avril au 13 juin 2025
éternité – éphémérité
J’ai poursuivi les moyens de communiquer avec un endroit qui n’est pas
« ici et maintenant ».À travers les souvenirs anciens et profonds que possèdent les pierres et les pigments,
à travers les sensations d’interpénétration avec des lointains ressentis en contemplant
un paysage, et à travers les perceptions des vents et de l’environnement qui nous entoure.La météorite présente là révélerait un lien avec
un espace-temps bien au-delà de l’imagination.Tout comme notre vie intérieure est toujours habitée par les souvenirs du passé et
les pensées pour l’avenir, chaque réalité existant ici et
maintenant est, d’une certaine manière, connectée à l’éternité.Ce fait nous ramène simultanément à la conscience de notre existence « ici et maintenant »,
puis suscite une touchante éphémérité.Makoto Ofune, 2025
Makoto Ofune développe une œuvre empreinte de silence, de lenteur et de contemplation. Travaillant avec des poudres de pigments minéraux qu’il applique sur papier de chanvre japonais, pierre ou cristaux, il compose des surfaces sensibles où le geste répété devient une forme de méditation. À travers cette pratique, il interroge les liens subtils entre l’éphémère et l’éternité, le visible et l’invisible, la matière et le souffle.
Ses œuvres, à la fois fragiles et puissantes, incarnent une quête de résonance avec les rythmes profonds de la nature. Elles traduisent une expérience sensorielle essentielle, dans laquelle la perception intime rejoint une vision cosmique du monde. Sa palette, tout en nuances et en retenue, évoque une forme d’ascèse visuelle en harmonie avec l’esthétique et la pensée zen.

Portrait de Makoto Ofune, 2024. Photo : Shoko Takayasu.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Keith Haring, Techno-Primitive Iconograhy
Vue de l’exposition Keith Haring, Techno-Primitive Iconography à la Galerie Gradiva, Paris. Photo : Grégory Copitet. © Keith Haring Foundation, 2024
Keith Haring,
Techno-Primitive Iconography
16.10 – 14.12.2024
Galerie 75 Faubourg
Galerie Gradiva
Après Résonance, Jean-Michel Basquiat & l’Univers Kongo, la Galerie Enrico Navarra présente Keith Haring, Techno-Primitive Iconography, du 16 octobre au 14 décembre 2024 à la Galerie Gradiva et à la Galerie 75 Faubourg. L’exposition présente une sélection de plus de 70 œuvres, comprenant des masques, sculptures, peintures, objets et terres cuites, illustrant le dialogue unique que l’artiste établit entre le rituel et le monde technologique.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Matt McCormick - Faith
Vue de l’exposition Faith à la Villa Navara, Le Muy, France. Photo : Julien Maeda. © Matt McCormick
Doriano Navarra présente l’exposition Faith de l’artiste américain Matt McCormick, du 13 juillet au 6 octobre 2024 à la Villa Navarra. À travers cette exposition, McCormick explore les ramifications profondes de notre ère numérique, mettant en lumière l’influence subtile mais puissante des algorithmes sur nos croyances et nos attitudes. À voir uniquement sur rendez-vous. Pour toutes demandes de visite, veuillez s’il vous plaît contacter presse@enriconavarra.com.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Brandon Deener - Résonance
Vue de l’exposition Résonance à la Galerie 75 Faubourg, Paris, France. Photo : Grégory Copitet. © Brandon Deener
Tony Shafrazi (Gallery Without Walls) et Doriano Navarra (Galerie Enrico Navarra) ont le plaisir de présenter Résonance à la Galerie 75 Faubourg, la première exposition personnelle à Paris de l’artiste Brandon Deener, installé à Los Angeles, présentant 15 peintures à l’huile de grand format.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Kenny Scharf - 26 Œuvres sur Papier
Vue de l’exposition 26 Œuvres sur Papier à la Villa Navara, Le Muy, France. Photo : Jean-Christophe Lett. © Kenny Scharf
Première exposition en France consacrée exclusivement aux œuvres sur papier de l’artiste Kenny Scharf à la Villa Navarra au Muy. Toutes créées cette année pour cette occasion. À voir du 23 mai au 30 juin 2024, uniquement sur rendez-vous.